samedi 2 mai 2015

Transfert des infos sur un autre blog

Oyez oyez ! Ce blog spécifique à la rencontre ASK13 de la Montagne Noire ne sera plus mis à jour. Toutes les informations sont désormais regroupées sur le blog du club VVMN :
http://vvmn-news.blogspot.fr/
La rédaction est désolée pour la gêne occasionnée.

lundi 27 avril 2015

J-3 : 2015 nous voilà !

C'est reparti ! Rencontre ASK13 de la Montagne Noire, tes jours sont comptés et nous fondons sur toi à toute allure. C'est samedi que tout le monde arrive ou presque, et les épreuves commencent peu après.
Et en attendant, les membres de VVMN se démènent pour tout préparer. Surtout que cette année, le maître de l'organisation de St Crep nous rend visite. Pression.
Pression en effet, mais on la met où la tireuse déjà ? Dans le hall de montage, pour l'occasion transformé en salle de briefing et de repas et de vie. Et pour égayer un peu, on ressort nos parachutes les plus colorés, ça habille un mur comme pas deux. Le bar au milieu est en pleine révision. Il paraît même qu'il tiendra tout seul sans avoir à l'attacher à un poteau. Je demande à voir.
En cuisine, es frigos ont été vidés de toute substance alimentaire-à-l'origine-mais-maintenant'on-n'est-plus-sûrs. On jette ce qui traîne depuis des années. Oh tiens, un cubi de rosé qui tenait l'aile en piste à St Crépin en... 2011. En effet c'est mieux de le jeter.
La salle de cours est vidée de son contenu (qui est rangé dans un endroit secret...) et sera transformée en nursery. Oui, vous avez bien lu. La recrudescence incontrôlée de reproduction au sein de la population vélivole nécessite les grands moyens. Murs propres, carreaux nettoyés, moquette au sol, chauffage à assistance électronique programmée... les bambins seront bien.
Pour les grands, le chauffage est moins électronique, on vise le rustique, l'authentique. Le vrai chauffage au bois avec es arbres entiers mais coupés. Ca va envoyer du barbec', enfin surtout si on l'allume 6 heures à l'avance vu le format des bûches.
En piste, on installe des balises au sol, on indique la tour avec un gros C, et il y a même un ravalement de façade au Karcher qui enlève la peinture vieillie des murs pour la déposer sur Paul en fines miettes humides. Oui c'est beau après.
Plus au chaud et plus au sec, il y a Steph, qui astique. Le secrétariat dans toute sa splendeur, attelé aux tâches ménagères (qui ne sont pas sans noblesse).
Et dans le grenier, ou sur le toi, ou derrière son ordi, Luc met au point la balise Flarm radar. Après des essais en piste et des tentatives de relais wifi par paraboles interposées, la balise est installée au bureau. Ce n'est pas idéal quand on est à la tour, mais après tout il suffit de se connecter au site : http://ognrange.onglide.com/#LFMG
Et tout ça c'est pour vous. Alors vous allez vous démerder pour trouver un K13 et pour ramener vos fesses samedi. Non mais !

mercredi 14 mai 2014

Statistiques de la rencontre 2014

Entre le 3 et le 10 mai :
  • Heures de vol : 109h35
  • Nombre de vols : 147
  • Nombre de décollage voiture : 40
  • Nombre de pilotes et copilotes : 56
  • Dont nombre de femmes : 9
  • Nombre de journées de vol : 6
  • Nombre d'épreuves : 4
  • Dont nombre de circuits : 3

mardi 13 mai 2014

Résultats finaux et soirée de clôture

Mais bon sang ils font quoi sur ce blog ? C'est pas possible ça fait déjà 2 jours que c'est fini et il n'y a toujours rien. Si ça continue je vais me plaindre et je vais appeler la fédé pour faire fermer cet organe de journalisme parallèle publié dans un club anarchiste.
Non ami lecteur, tu n'as pas été oublié, ne te fâche pas. Et si tu veux appeler la fédé, n'hésite pas son président Bialès était avec nous jusqu'à dimanche matin. Il l'est encore de cœur. Mais en fait, lecteur, je dormais. Il faut un peu de sommeil pour récupérer de cette semaine bien chargée en activités, en émotions, en calories.
La fin donc, j'y viens. Commençons donc par le début.
Aujourd'hui samedi 10 mai, comme dirait la corédactrice du blog, heureusement disparue. Ou plutôt rentrée chez elle ce qui est plus triste. Pour ceux qui sont chez elle. Mais oui tu nous manques. Un peu. Ou en tout cas tu as laissé comme un vide. Enfin un silence. Julie le comblera, t'inquiète.
Ce samedi, c'est fumant. Pas dès le début, mais la brume matinale de 11h se dégage toujours pour laisser place au beau temps. C'est ce que dit le Druide, et ce jour là il a raison. Le briefing du matin (réglé en 10 minutes, d'autres directeurs des vols pourraient s'en inspirer) annonce une mise en piste à 13h30, des décollages à 14h, et une éventuelle épreuve Revel - Dourgne. La chapelle de Dourgne, ou plus officiellement la capellette St Ferréol. Soyons précis.
Dans la foulée d'une semaine avec des décollages pas forcément pressés, on prend le temps de manger. Certains entrent les points dans le GPS, d'autres non. Notons que ceux qui n'entrent pas les points ne sont pas forcément ceux qui connaissent la région mais chacun fait-fait-fait ce qui lui plaît-plaît-plaît.
La mise en piste se fait dans un joyeux désordre. Comme c'est samedi, on laisse un K13 pour l'instruction. L'équipage du NB part donc dans le NC. L'équipage du NC ne partira pas ce jour faute de commandant de bord. Le 2066 et le CLAM sont fidèles à leur poste. Le CK aussi. Le QD est piloté par Jacques, qui n'est pas de Puivert mais on n'est pas à un mélange près.
Les cumulus gonflent bien, l'épreuve est confirmée, ça va swinguer ! Julien et Flo en 2066, Frédo et Pédu en CLAM, prennent le départ rapidement. Ca coince un peu au virage de Revel, mais après ça redevient bon aux alentours du relief. Les premiers tours se font en 40 ou 45 minutes. On se chauffe, on se teste. On regarde les champs. Dans le NC, Henri et Olivier partent un peu plus tard, sur les traces de Franck et Jacques dans le QD. Ensemble et dans rien à Revel, les deux planeurs avancent vers Dourgne. A 700m et dans toujours rien, le NC décide d'avancer quand même vers de beaux champs alors que le QD se sent mieux de retourner maison. Finalement bon choix du NC qui raccroche et tourne. Lentement, certes.
Pendant ce temps, le CK se traîne auprès du lac de St Ferréol, en demandant à la radio quel est la position exacte du point de virage à Dourgne. Touriste.
Les cumulus forcissent, les équipages tournent et on refait le circuit. Le 2066 et le CLAM accélèrent et se rapprochent de la demi-heure. En piste, l'activité VVMN bat son plein avec du K8, du Twin (en solo), de l'école. Bravo à Nico qui fait un beau 2h30 pour son retour en solo après des mois d'absence. Bravo à Flo pour son vol d'une heure alors que tout le monde pensait ranger.
Le CECK profite de la grisaille de fin de journée pour démonter. On les aide, évidemment, et on se renseigne sur les performance de la journée. 28 minutes. Ah ben p... Mieux que les planeurs locaux, et pas ridicule vu que l'ASH a tourné le circuit en 18 minutes. Ca nous fait un beau 76 km/h de moyenne, bien joué pour un touriste. C'est bon pour le classement ça, on verra bien au général.
Aparté sportive avec la suite des barrages du Top 14. Castres va battre Clermont sur son terrain. Ca fait tellement plaisir que même les toulousains esquissent un sourire. Voire un drapeau.
Le coucher de soleil approche et on aimerait bien ranger. Mais Olivier a une passagère qui arrive à 20h30. Il est 19h30, l'apéro est presque servi, l'attente va être longue. Petit vol de retardement pour Chewb et Flo, et enfin la demoiselle arrive. Sans avoir le temps de donner son avis, elle est installée dans le planeur et le coucher de soleil est observé du ciel. Un petit passage à l'apéro en finale et la journée de vol est finie. Reste toute la soirée.
Apéro !!!
Après quelques bières d'échauffement, le punch est servi. Pardon les punchs. Normal et fruits rouges. Classique. Et puis on le droit : demain on ne vole pas.
Et si on ne vole pas, c'est que c'est fini. Et si c'est fini, c'est la remise des prix. Passons la parole aux directeurs des vols qui nous donnes les résultats : 1er et 2e, deux équipages de la Montagne, qui sont loin devant les suivants. Mais 3e, avec une très bonne remontée grâce à la dernière épreuve, le CK de St Crépin monte sur le podium. Equipage de la montagne sans majuscule mais avec panache, il prouve s'il en était besoin que la compétition n'est terminée qu'après la dernière épreuve.
Ce soir nous sommes presque 40, il y a une grosse organisation en cuisine, orchestrée par Julien comme toute la semaine. En salle, l'apéro se termine sur un montage vidéo des meilleurs moments de la semaine par le photographe officiel de la rencontre. Oh cé bo !
L'entrée est servie à l'assiette, parce qu'on est pas chez mémé : œuf mollet en couverture de miettes de jambon sur lit de piperade. Le service est impeccable, le maître d'hôtel désigne un responsable par table et deux pour celle de Puivert parce qu'on ne sait jamais si Gaby a vraiment entendu quand on lui parle.
Attente en vue, il faut faire patienter les convives. C'est parti pour quelques vidéos des archives : la vidéo des vols de St Crépin 2013, le film de St Crépin 2013, et c'est déjà 45 minutes de gagnées, assez pour que le chef rattrape le retard sur le plat. Ca valait le coup d'attendre. Veau au four avec sa sauce dont-j'ai-oublié-la-composition-mais-qui-contient-sûrement-de-la-crème, asperges, champignons, pâtes. Re-miam.
On enchaîne avec du fromage et un dessert dont on se souviendra surtout qu'il était nappé de chocolat. Et pour ceux qui ont trouvé la casserole (en face de Flo, tiens donc...), c'était très nappé.

forte présence féminine à cette soirée de clôture

On ban-zobbe encore quelques participants mais et la soirée passe doucement au bar et en musique. Ca danse un peu, mais juste un peu. Uniquement à deux au début (west coast swing et salsa) puis un peu de bon vieux métal pour profiter de l'absence du DJ habituel.
Les paupières tombent, on passe encore quelques vidéos des archives, puis on va se coucher. Il est 4h du matin et demain il faut ranger.
Aujourd'hui, dimanche 11. Moins fort s'il vous plaît.
Pour faire court, il y a eu des réveils criminels (bipbipbiiiip) dès 8h. Et ce qui est fou c'est que certains étaient déjà levés. Complètement n'imp'. Le trésorier s'essaie à la comptabilité de lendemain de soirée. St Crépin s'en va dans la brume.
Sous caféine et avec un &oeilig;l au moins d'opérationnel, la petite équipe de courageux finit la vaisselle, range les tables et les chaises, rend le hangar à Bernard et le bar à la cantine. Un reste de pâtes, beaucoup de fromage italien, une tomate cerise. On va se rentrer, demain il y a école.

samedi 10 mai 2014

6e jour - départ tardif

Pour ceux qui ont lu le blog d'hier (et vous êtes plus de 50, merci public) vous savez qu'aujourd'hui c'est fumant. Et le revers de la médaille est dur quand aux premières lueurs de l'aube, vers 9h30, le ciel est gris. On se croirait le soir.
Pas de repos pour les braves, ou en tout cas pas trop. Il faut toujours nettoyer et ranger les reliefs du repas de la veille. Encore merci au lave-vaisselle pour sa contribution répétée au labeur lavomatique.
A 10h, c'est le briefing météo. Aujourd'hui et pour changer, François est pessimiste. L'humidité n'a pas prévu de partir tout de suite. Il y a un peu de vent de nord ouest ou presque. Rien de bien folichon (surtout, ne pas hésiter à recaser des expressions vieillottes) ce qui amène même le directeur des vols à annoncer un report du briefing à 14h. En attendant, vaquons.
La cuisine s'organise comme d'habitude, de façon professionnelle et massive. Aujourd'hui aux courses, on prépare déjà la soirée de clôture. Autant dire que certains magasins doivent fermer après notre passage.
Le briefing de 14h n'a pas lieu, il fait toujours gris. Mais comme il faut remonter le K13 de Chantal qui est toujours dans la remorque depuis la Ramière de la veille, tout le monde se dirige en piste. Trois groupes, trois objectifs. Les volants, avec un remorqueur et le CLAM, vont tâter de la pente. Les montants, autour de la remorque cobra, assemblent un K13. Les glandants, hésitent entre les deux autres options et s'assoient pour mieux y penser.
Le K13 est monté vite, aussi vite que Frédo et Pédu descendent de la pente. Quelle pente d'ailleurs ? Oui bon.
Mais Frédo insiste, et sa motivation entraîne d'autres décollages, dont l'Italie et la Suisse. Même le Zlin de l'APPARAT s'y met.
Les premiers essais ne sont pas bien concluants, et la demi-heure peine à être dépassée. La pente n'en finit pas de commencer à donner. Il fait toujours gris.
Afin d'anticiper leur départ le lendemain, le CILS et le SANO sont mis en remorques. L'attelage de ce dernier est orné du Solex acheté quelque jours plus tôt.
Depuis Toulouse, l'appel des barrages se fait entendre. Frédo, Pédu, Steph, Luc... les fanas du ballon ovale s'en vont vers une victoire au Stade. Ils laissent notamment le CLAM, qui ne reste pas longtemps au sol puisque Thomas et Olivier se laissent tenter par un petit vol. Le record est à 35 minutes et ça ne tient toujours pas? Autant aller jouer. Le 2066 vient de décoller, c'est le bon moment.
A côté de la tour, un acte de sport étonnant avec le directeur des vols qui fait le plein du midour. La seule vraie pompe du moment est encore au sol.
45 minutes plus tard, les deux K13 tiennent encore par des bouts de ficelle sur les contreforts du Massif Central. C'est quand même bien meilleur qu'en début d'après-midi et de petits thermiques permettent d'espérer mieux. Pour 50m de plus que le 2066, le CLAM réussit à s'accrocher juste un peu plus longtemps pour attendre les tâches de soleil qui pointent en bas de la pente. Ça commencer à tenir un peu mieux, on dirait même que des rues se forment. Inutile toutefois d'être téméraire. Les tentatives d'aller voir le joli cumulus un kilomètre plus loin se termine souvent par un retour au ras des cailloux. Henri réussit tout de même à atteindre presque Revel. Franck tourne un moment au cul des mulus, St Crépin persiste à larguer bas et Gaby finit ses atterrissages en bout de piste nord.
Record de la journée : 1h30 pour le CLAM. C'est beaucoup plus que ce qu'on osait espérer en voyant le ciel du matin. Histoire de bien finir, on lance un dernier duo de décollages avec le couple Bernage dans le 2066, et le frérot en place avant du NB pour prendre des photos. Il reste peu de lumière du jour et le 2066 fait un peu l'effet d'un planeur gris sur fond gris. On se croirait le matin. Mais le photographe est talentueux et il nous sortira de beaux clichés. Et puis un petit vol en formation ça fait toujours plaisir.
On range, on abrite les remorques.
Une pensée pour ceux qui sont allés à Toulouse pour voir la défaite du Stade. Du hall de montage, on la voit aussi bien avec un verre à la main, puis une assiette en face de soi.
A table ce soir, on mange italien. Vous souvenez-vous du risotto de St Crépin 2013 ? Et bien ce soir c'est la rebelote, agrémentée de saucisse du Lauragais pour la couleur, mais aussi d'un dessert également italien, à base de mascarpone et avec un petit goût de café qui... miam !
Demain c'est fumant.